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      ПОДРАЖАНИЯ

     

      П. де РОНСАР

     

      (книга I - ода 7)

      AU SEIGNEUR DE CARNAVALET

      STROPHE 1

      Ma promesse ne veut pas
      Que ton nom tumbe la bas
      Orphelin du vrai honneur,
      Ne sans avoir connoissance
      Combien Ronsard à puissance,
      Et dequoi il est donneur.
      Muses filles de ce Dieu
      Par qui la foudre est lancée,
      Venéz moi dire en quel lieu
      Il est peint dans ma pensée:
      En oubli je l’avoi mis
      Laissant glisser la memoire
      Qu’autresfois je lui promis
      Verser au monde sa gloire:
      Mais de main heureuse et forte
      Chassez l’injure, de sorte
      Qu’il voie parfaitement,
      Que nulle mortelle chose
      Ferme ne fut onques close
      Sous l’huis de l’entendement.

      ANTISTROPHE

      Le tens venant de bien loin
      M’a blasmé comme témoin
      Du paiment de mon devoir,
      Mais au pis aler l’usure
      Raclera toute l’injure
      Que j’en pourroi recevoir:
      C’est un travail de bon heur
      Chanter les hommes louables,
      Et leur bastir un honneur
      Seul vainqueur des ans muables.
      Le marbre, ou l’airain vétu
      D’un labeur vif par l’enclume,
      N’animent pas la vertu
      Comme je fai par ma plume:
      Ores donq’ ta renommée
      Voira les cieus, animée
      Par le labeur de mes dois:
      Telle durable richesse
      Sur la Roiale largesse
      Heureuse estimer tu dois.

      EPODE

      Quelle louange premiere
      T’ardera par l’univers,
      Flamboiant en la lumiere
      Que degorgeront mes vers?
      Dirai-je l’experience
      Que tu as en la sçience,
      Ou ta main qui sçait l’adresse
      De façonner la jeunesse
      L’acheminant à bon train,
      Ou ton art qui ammonneste
      L’esprit de la fiere beste
      Se rendre docile au frain?

      STROPHE 2

      Qu’aporta du ciel Pallas
      Au beau Bellerophon las
      De vouloir en vain donter
      Le fils ailé de Meduse,
      Qui en regimbant refuse
      Le soufrir sur lui monter:
      Quand la nuit il entendit
      Pallas des soudars la guide,
      Dont le hault cri lui à dit
      Dors-tu la race aiolide?
      Pren le secours de tés maus
      Cette medecine douce,
      Laquelle des fiers chevaus
      Le gros courage repousse,
      Lui qui soudain se reveille
      De voir le frain s’emerveille,
      Et le prenant la caché,
      Dans l’opiniatre bouche
      Du cheval, non plus farouche
      L’aiant un petit maché.

      ANTISTROPHE

      Lors le joignant de plus pres
      Osa tanter l’air apres
      Monté sur le dos volant,
      Et se jouant en ses armes
      Fist de merveilleus alarmes
      Devoutant l’arc violant:
      La puante ame il embla
      De la Chimere à trois formes,
      Et le col lui dessembla
      Hors de ses testes difformes,
      a terre morte il rua
      Des guerrières la vaillance,
      Mais quel mechef le tua
      Je le passe sous silence:
      Les Craiches des Dieus receurent
      Le cheval qu’els’ apperceurent
      Culbuter son maistre a bas.
      L’homme qui veut entreprendre
      Tanter les cieus doit apprendre
      A s’élever par compas.

      EPODE

      Automedon, ne Stenelle
      Dont la longue antiquité
      Chante la gloire eternelle
      La tienne n’ont merité:
      Ou soit pour rendre docile
      L’ardant cheval dificile,
      Ou soit pour le faire adestre
      A la gauche et à la destre
      Obeissant à tes lois,
      Afin que par ta conduite
      Il puisse tourner en fuite
      Le camp ennemi des Rois.

      STROPHE 3


      Tes vieus aieus maternels
      Et tes oncles paternels
      Divers champs ont habité:
      Mais toi seul qui leur succedes
      Des deus tu tiens et possedes
      Les biens qu’ils ont herité.
      Quand la bize vient facher
      La proue qu’el’ soufle et vire,
      Alors il fait bon lacher
      Deus ancres de son navire.
      La France te va louant
      Pour son fils, et la Bretaigne
      De t’aller sien avouant
      Si grand honneur ne dedaigne:
      Mais tu és fils legitime
      De la vertu qui t’estime
      T’ornant de ses dons divers,
      Pour ce-la ma douce corde
      Parlant ta gloire s’accorde
      Avecq’ le son de mes vers.

      ANTISTROPHE

      Lesquels en douceur parfaits
      apparoistre ce sont faits
      Sur le rivage du Loir,
      Consacrans à la memoire
      Les vertueus, qui leur gloire
      Ne mettent en nonchaloir.
      Comme le fils qu’un pere à
      De sa fame en sa vieillesse,
      Ainsi mon chant te plaira
      Bien que tard je te le laisse.
      Le mourant n’a tant d’ennui
      Lachant sa richesse exquise
      Aus etrangers, qui de lui
      Raviront la chose aquise,
      Comme celui qui devale
      Dedans la barque infernale
      De mes hinnes devétu:
      En vain l’on travaille au monde
      Si la lirique faconde
      Fait muéte la vertu.

      EPODE

      Mais la mienne emmiellée
      Qui sçait les lois de mon doi,
      Aveq’ les flutes meslée
      Chassera l’oubli de toi.
      Les neuf divines Pucelles
      Gardent la gloire chez elles,
      Et mon luc quels ont fait éstre
      De leurs secrés le grand prestre,
      Bruiant un chant solennel,
      Epandra de sus ta face
      Le dous sucre de sa grace,
      Dont le gout semble eternel.


    Портрет

    РОНСАР Пьер де
    (Ronsard Pierre de)
    (1524-1585),
    французский поэт, глава «Плеяды».
    В сборниках «Оды» (1550-52), «Гимны» (1555-56), «Сонеты к Елене» (1578) выражены гуманистические идеалы Возрождения.
    Трактат «Краткое изложение поэтического искусства»
    (1565).

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