На главную

Сегодня на календаре:

website clock часы для сайта

АНТОЛОГИЯ

на сайте на Народ.Ру на Яндексе


  • Главная
  • Новости
  • Антология
  • Свободная тема
  • О художниках
  • Словарь
  • Обо мне
  • Гостевая книга
  • Авторам
  • Архив
  • Ссылки
  • Веб-мастерам


  •   Словарь
    Яндекс.Лингво



    Яндекс.Погода

     

      И НЕ ТОЛЬКО ПО-РУССКИ...

     

      ПОДРАЖАНИЯ

     

      А. де ЛАМАРТИН

      (Méditations poétiques)

      A ELVIRE

      Oui, l’Anio murmure encore
      Le doux nom de Cynthie aux rochers de Tibur,
      Vaucluse a retenu le nom chéri de Laure,
      Et Ferrare au siècle futur
      Murmurera toujours celui d’Eléonore!
      Heureuse la beauté que le poète adore!
      Heureux le nom qu’il a chanté!
      Toi, qu’en secret son culte honore,
      Tu peux, tu peux mourir! dans la postérité
      Il lègue à ce qu’il aime une éternelle vie,
      Et l’amante et l’amant sur l’aile du génie
      Montent, d’un vol égal, à l’immortalité!
      Ah ! si mon frêle esquif, battu par la tempête,
      Grâce à des vents plus doux, pouvait surgir au port?
      Si des soleils plus beaux se levaient sur ma tête?
      Si les pleurs d’une amante, attendrissant le sort,
      Ecartaient de mon front les ombres de la mort?
      Peut-être?..., oui, pardonne, ô maître de la lyre!
      Peut-être j’oserais, et que n’ose un amant?
      Egaler mon audace à l’amour qui m’inspire,
      Et, dans des chants rivaux célébrant mon délire,
      De notre amour aussi laisser un monument!
      Ainsi le voyageur qui dans son court passage
      Se repose un moment à l’abri du vallon,
      Sur l’arbre hospitalier dont il goûta l’ombrage
      Avant que de partir, aime à graver son nom!

      Vois-tu comme tout change ou meurt dans la nature?
      La terre perd ses fruits, les forêts leur parure;
      Le fleuve perd son onde au vaste sein des mers;
      Par un souffle des vents la prairie est fanée,
      Et le char de l’automne, au penchant de l’année,
      Roule, déjà poussé par la main des hivers!
      Comme un géant armé d’un glaive inévitable,
      Atteignant au hasard tous les êtres divers,
      Le temps avec la mort, d’un vol infatigable
      Renouvelle en fuyant ce mobile univers!
      Dans l’éternel oubli tombe ce qu’il moissonne:
      Tel un rapide été voit tomber sa couronne
      Dans la corbeille des glaneurs!
      Tel un pampre jauni voit la féconde automne
      Livrer ses fruits dorés au char des vendangeurs!
      Vous tomberez ainsi, courtes fleurs de la vie!
      Jeunesse, amour, plaisir, fugitive beauté!
      Beauté, présent d’un jour que le ciel nous envie,
      Ainsi vous tomberez, si la main du génie
      Ne vous rend l’immortalité!
      Vois d’un oeil de pitié la vulgaire jeunesse,
      Brillante de beauté, s’enivrant de plaisir!
      Quand elle aura tari sa coupe enchanteresse,
      Que restera-t-il d’elle? à peine un souvenir:
      Le tombeau qui l’attend l’engloutit tout entière,
      Un silence éternel succède à ses amours;
      Mais les siècles auront passé sur ta poussière,
      Elvire, et tu vivras toujours!

      1820


    Портрет

    ЛАМАРТИН
    Альфонс Мария Луи де
    (Alphonse Marie Louis de Lamartine)
    (1790-1869),
    французский
    поэт-романтик,
    политический деятель.
    В период Революции 1848
    член Временного правительства.
    Сборник медитативной лирики «Поэтические раздумья» (1820), «Новые поэтические раздумья» (1823), мистические поэмы («Жоселен», 1836);
    в «Истории жирондистов» (1847) подверг критике якобинцев.

    Словарь                          Ссылки
    О художниках
     
     
    Назад Содержание Вперед
     
     


    Почта    Для Ваших писем и произведений:     riafiana@yandex.ru


     
      Наверх
    Hosted by uCoz